Tristan et Iseult

Je connais plutôt bien la pièce de Shakespeare : Roméo et Juliette. Tristan et Iseult est en quelque sorte son double médiévale. J’avais entendu parler des grandes lignes du roman et de sa fin. Oui mais voila, le rouage même du roman, j’en avais aucune idée. Donc me voila plongée dans une vraie découverte …

Synopsis

Si je peux le faire court et avec mes mots, je dirai ceci :

Tristan vient d’une famille anglaise, qui se retrouve orphelin de naissance. Il fait ses armes et rentre au service du roi de Cornouailles, son oncle. Il est un beau et fort jeune homme, qui aime les aventures et montrer sa bravoure. C’est ainsi que lors d’une de ces escapades, il est gravement blessé et souhaite une destinée héroïque et souhaite partir (en gros soit il meurt en mer, soit on arrive à le sauver). Et bien évidemment, sa barque accoste en Irlande, où se trouve sa belle, Iseult la blonde (car elles sont plusieurs). Ainsi commence le début de leur histoire.

Mon résumé est très succinct et ne rapporte que le début de l’histoire.

Mon avis

Comme dit ci-dessus, tout le monde a déjà entendu parler de Tristan et Iseult, soit pour sa référence à l’amour passionnée et impossible, soit pour le destin tragique qui fut le lien des personnages. Ce qui semblait indiquer un récit larmoyant et remplit de romantisme (comme les romans médiévaux savent le faire) n’est en fait, qu’illusion.

Certes, l’histoire est celle d’un homme marqué par la loyauté (et coucou le roman médiévale), et que l’amour a une place importante. Les personnages sont parfois stéréotypées, mais ils sont surtout très modernes ou plutôt mythiques. Je parle ici de mythe dans le sens où le récit est historique sur certain point mais qu’il peut faire écho encore de nos jours sur quelques sujets ou points de vue.

Quel joie de voir des personnages loin des caricatures. Pas de féminisme, pas de romantisme à outrance ou de dialogue poreux. Les chapitres sont assez courts pour ne pas avoir recourt à de longs discours ou de descriptions mielleuses. Iseult est à la fois forte et sensible, elle sait sortir de situations compliquées par sa seule capacité à réfléchir (Ironique). Tristan sait se montrer courageux mais cela ne le dérange pas de laisser la place à Iseult sur le devant de la scène.

Leur amour n’est pas celui des contes de fée. Pas de coup de foudre, pas de longs regards… mais celui de la découverte et du merveilleux, celui de la connaissance et de l’apprentissage de l’autre. Leur fin est causée par la jalousie, celle de l’éloignement, et d’une parole non dît.

Seul petit bémol : les actions ou péripéties sont assez répétitives et il est vrai que le roi de Cornouailles est vraiment trop dupe mais cela fut une bonne surprise pour un roman trop connu mais surement peu lu.

Très très bonne lecture.

A bon entendeur !

Nombre de page : 249

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